A noter dans vos calendriers!
Dix ans après sa création, l'événement "Proche-Orient, ce que peut le cinéma" est heureux d'annoncer la sixième édition qui se tiendra du 29 novembre au 8 décembre au cinéma Les 3 Luxembourg au Quartier Latin.
Comme c'est devenu une tradition, le festival sera ouvert par le fameux trio composé de Leila Shahid (qui représente la Palestine à l'Union Européenne), Michel Warschawski ( activiste et écrivain qui vit en Israël) et Dominique Vidal ( journaliste et écrivain) . Notre film d'ouverture A World not Ours de Mahdi Fleifel, sélectionné et favorablement reçu dans plusieurs festivals internationaux, est présenté en avant-première française.
Le programme de cette édition légèrement resserrée compte 40 autres films choisis pour illustrer les thèmes des débats du soir: le droit au retour, les exilés et les camps de réfugiés, la censure culturelle, les pillages et spoliations, l'occupation, la répression, après-Tahrir et la révolution libyenne...
Cette édition est dédiée à notre cher Stéphane Hessel, décédé en février en son jeune âge de 95 ans; il était avec nous en 2011 quand nous avons programmé deux films-portraits de l'homme, de son parcours et de ses activités.
L'homme qui proclamait "Indignez-vous", résistant, déporté, avait survécu à la seconde guerre mondiale, contribué à la rédaction de la déclaration universelle des Droits de l'homme. Sa parole était entendue par la jeunesse du Moyen-Orient, à laquelle est aussi dédiée cette édition. Sans doute ne brandit-elle plus aujourd'hui des pancartes sur les places et dans les rues, mais elle continue à se battre pour la liberté et les valeurs de la démocratie.
Le festival offrira l'occasion aux spectateurs de participer aux débats avec les spécialistes invités et discuter avec les cinéastes présents. Il n'est pas si fréquent de rencontrer des réalisateurs et voir des films venus des différents pays de la région, Égypte, Irak, Iran, Israël, Liban, Libye, Palestine et Syrie pour une fois rassemblés.
Au plaisir de vous retrouver en décembre!
Depuis peu, des salles courageuses (le St Michel et les 3 Luxembourg) projettent des films palestiniens de qualité à Paris. Il était temps que des cinéastes palestiniens s'expriment sur leur propre destin et c'est ce qui fait l'intérêt de ce phénomène récent et encore trop confidentiel, faute de trouver des salles prêtes à les accueillir.