Alors qu'un vent de liberté souffle sur le monde arabe et que les peuples prennent leur destin en main et font tomber les dictateurs, la jeunesse iranienne attend. C'est pourtant elle qui a été la première à se révolter en juin 2009 contre un pouvoir monolithique, demandant plus de liberté, la fin de la corruption et surtout le respect de son vote. La réalisatrice mêle les vidéos clandestines qu'ils lui ont fait parvenir, des témoignages de militants réfugiés en France et ses propres images.

Rencontre avec le cinéaste Elia Suleiman à Ramallah, à l'occasion de la projection d'un de ses films à la Cinémathèque. Evocation d'un parcours particulier et de la place très singulière qu'il occupe dans le cinéma israélo-palestinien. Interrogations sur l'appartenance à un pays, une culture. 

Portrait de Mohamad Malas, cinéaste syrien né en 1945 à Quneitra. Fondateur avec Omar Amiralay d'un ciné-club, réalisateur de 4 courts métrages dont La Nuit et de documentaires dont Quneitra 74 sur son village natal situé dans le Golan, pris et rasé par les Israéliens, et Les Rêves de la ville (1984). Suspect aux yeux des dirigeants syriens, il n'a pas pu tourner pendant des années. Laurent Billard l'accompagne à Quneitra, où Malas tourne avec des enfants son nouveau film.

Une femme étrangère dans un pays étranger ; son corps beau et généreux est sa seule identité. Loin du regard des autres, elle vit un moment de solitude heureux et léger, un moment de grande liberté qui lui appartient.

Coffee - Between Reality and Imagination est une collaboration cinématographique entre jeunes cinéastes israéliens et palestiniens. Ils ont créé ensemble une série de courts métrages, sur le sujet du  titre du projet : le café. A ce jour, huit films ont été réalisés : 2 documentaires et 2 fictions par des cinéastes palestiniens, et quatre fictions par des cinéastes israéliens. Chacun des films donne un point de vue personnel et courageux sur la réalité quotidienne des auteurs
"Comme un petit café sur l'avenue des Etrangers. C'est l'amour ... ouvert à tous." Mahmoud Darwich